« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements » Charles Darwin
La recherche d’emploi n’a jamais constitué une partie de plaisir et cela ne s’arrange pas avec le temps.
Et dire que certains experts (dont j’ai acheté les livres à l’époque) nous prédisaient le plein emploi pour 2006 !
De même, lorsque je suis entré dans le monde de l’outplacement en 2002, les professionnels de l’époque m’ont confié, la larme à l’œil, que le métier était condamné à court terme puisque on allait basculer dans une situation de pénurie de candidats ! A les entendre, le canddat allait de venir le roi !
Aujourd’hui, j’entends d’éminentes institutions nous expliquer, chiffres à la clé que, pour les cadres, la France est en situation de quasi plein emploi. Mais je constate, hélas, que ce n’est pas du tout le vécu des personnes que je côtoie dans les conférences que je donne au sein de différentes associations.
Force est de constater que le marché de l’emploi est visqueux. Il se caractérise en effet par la raréfaction des bons postes et la prolifération d’excellents candidats. C’est la nouvelle donne. Il faut s’y adapter. Il n’y a pas le choix
Dans le contexte économique actuel, un poste de cadre supérieur ou de dirigeant se détecte, se débusque, se décroche, s’arrache. La recherche d’emploi est un job à temps complet. Elle exige une énorme masse de travail. Il y a beaucoup de choses à faire, de nombreux détails à régler et de tâches chronophages à accomplir. Il faut être sur tous les fronts et gérer soigneusement son énergie dans la durée pour décrocher le bon job. Rechercher un job s’apparente à une course de fond qui doit être menée avec énergie, persévérance, patience et confiance.
Le facteur clé de succès reste le candidat lui-même. Dans cet exercice difficile, le chercheur d’emploi ne peut agir en sympathique amateur. Le candidat qui décroche le meilleur poste est celui qui sait se différencier par son positionnement, ses outils, sa technique, sa communication et une stratégie pointue de recherche d’emploi. Le constat est sans appel : aujourd’hui, ce n’est pas le candidat le plus qualifié qui prend le bon job ! Celui qui rafle la mise, c’est l’individu le mieux préparé qui, face à un nombre croissant de concurrents et pour une offre limitée de bons jobs, agit en professionnel de la recherche d’emploi. Il s’agit pour lui de retourner systématiquement toutes les pierres de la rivière pour trouver la pépite qui correspond au poste tant recherché.
On ne cherche plus un job en 2016 comme on le faisait il y a dix ans ou cinq ans. Le recrutement et les chasseurs de têtes ont changé. Les job boards ont évolué, les réseaux sociaux ont révolutionné la façon de faire du Réseau et de nouveaux outils performants de suivi, comme jobfinder.fr, sont désormais disponibles.
La recherche d’emploi est plus que jamais une épreuve de fond ponctué par des sprints. C’est également un sport de combat car il faut se battre contre d’autres compétiteurs (et quelquefois contre soi-même). C’est enfin un sport individuel que l’on a tout intérêt à jouer en équipe car, la pire des choses dans la quête d’un nouveau poste, est l’effroyable solitude du coureur de fond.